Numérisation de grains

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La macrophotographie de grains butte toujours sur des problèmes de mise au point et de profondeur de champ.
Mais pour numériser de petits objets, on peut utiliser la scanographie, plus simple et moins coûteuse.

Utiliser un scanner à plat CCD

Avec un simple scanner à plat et une organisation minimale, on peut obtenir de très bonnes images de la majorité des grains.
Il faut simplement utiliser un scanner à capteurs CCD pour avoir la profondeur de champ nécessaire (jusqu'à 20mm pour notre application).
Les scanners multifonctions les plus courants, utilisent souvent des capteurs CIS ou CMOS qui n'offrent pas la profondeur de champ voulue.

Fond milimétré et matériel succint

En fixant un papier millimétré sur le couvercle du scanner, les grains numérisés se retrouveront comme "posés dessus".
On aura ainsi un fond de référence pour évaluer les dimensions quel que soit le grossissement.
Si possible, on choisira plutôt un papier avec des lignes bleues pour un meilleur contraste.
Le matériel est réduit : Des assiettes et des soucoupes blanches pour les inévitables triages manuels, des cure-dent en bois pour ne pas rayer la vitre du scanner, des bristols avec quelques plis judicieux pour ramasser les grains après la numérisation ou pour les répartir sur la vitre, une passoire à thé pour servir de tamis et retirer poussière et déchets, des petites cales parfois nécéssaires pour empêcher le couvercle de comprimer ou d'écraser des parties fragiles et quelques mouchoirs papier pour nettoyer la vitre.
Avec quelques tours de main vite attrappés, l'organisation du chantier n'est pas très compliquée.

Formats d'images, dimensions, définition et aggrandissements

Malgré ses défauts, on a gardé le format JPG, qui reste le format le plus répandu.
La numérisation à une définition maximum de 2400 ppp, permet généralement de conserver une définition d'image acceptable.
En gardant la dimension des images à 1000x1000 pixels, et en faisant successivement quatre scans à 2400, 800, 600 et 400 ppp, on obtient plusieurs agrandissements.
Avec un petit gabarit en bristol, on peut vérifier, sur la vitre du scanner, que la "mise en scène" est bien organisée, du détail au général.
De cette manièrei, on peut changer d'agrandissement sur la fiche du grain, et passer d'une vue large au détail, sans utiliser une image unique trop lourde.
Et même si l'utilisation du zoom est un peu illusoire, elle permet souvent d'examiner certains détails.

 

Les numérisations ont été faites avec un scanner Canoscan 5600F